"Ces attaques sont une nouvelle tentative de réintroduire l'ère de la violence et des crises qui ont été largement contenues grâce à l'énorme investissement du gouvernement dans la sécurité, la consolidation de la paix et la réconciliation."
Dans l'État du Plateau, au Nigeria, des villages à majorité chrétienne ont été attaqués par des éleveurs peuls. Onze communautés dans les comtés de Jos South, Riyom, Barkin-Ladi, Mangu et Bokkos ont subi des attaques pendant 11 jours, jusqu'au mercredi 26 avril.
Trois chrétiens ont été blessés par balle le 26 avril alors qu'ils travaillaient dans leurs fermes dans le village de Darwat. Dalyop Solomon Mwamtiri, avocat au Centre d'émancipation pour les victimes de crise au Nigeria (ECCVN), explique dans un communiqué de presse que "les assaillants ont été identifiés par les victimes chrétiennes comme des terroristes peuls".
Gwong Dachollom, pasteur de l'Église du Christ dans les Nations, a été attaqué à la machette le 24 avril alors qu'il circulait à moto. Blessé, il a été pris en charge dans un hôpital chretien. Son pronostic vital est engagé, selon les propos d'un habitant de la région, Rwang Tengwong.
D'autres attaques portent le bilan total à 18 morts.
"À Wereng", explique Rwang Tengwong, " un ménage a été attaqué, laissant un membre de la famille mort, et un deuxième membre de la famille a été pris en embuscade alors qu'il se rendait à la communauté de Kwi.
À Tapo, neuf chrétiens ont été pris en embuscade par les terroristes alors qu'ils revenaient d'un autre village. Quatre d'entre eux ont été tués, tandis que cinq d'entre eux se sont échappés avec des blessures".
Pour Makut Macham, porte-parole du bureau du gouverneur de l'État du Plateau, "ces attaques sont une nouvelle tentative de réintroduire l'ère de la violence et des crises qui ont été largement contenues grâce à l'énorme investissement du gouvernement dans la sécurité, la consolidation de la paix et la réconciliation".
"Tout en compatissant avec ceux qui ont perdu la vie et leurs biens, le gouverneur a ordonné à l'Agence de consolidation de la paix et à l'Agence de gestion des urgences de l'État de tendre immédiatement la main aux victimes avec un soutien."
M.C.
Source et crédit image : Morning Star News